L’université de Melbourne entreprend ce projet en collaboration avec Colossal Biosciences, une société fondée par l’entrepreneur Ben Lamm et le généticien George Church, de la faculté de médecine de Harvard, qui travaillent actuellement sur un projet tout aussi ambitieux de 15 millions de dollars visant à faire revivre le mammouth laineux.
Le thylacine, dont la taille est similaire à celle du coyote commun, a disparu il y a environ deux mille ans partout sauf sur l’île australienne de Tasmanie. Seul grand prédateur marsupial vivant à l’ère moderne, il jouait un rôle essentiel dans son écosystème, ce qui explique son aversion pour l’homme.
Les colons européens qui sont arrivés sur l’île dans les années 1800 l’ont rendu responsable des pertes de bétail (bien que la plupart du temps, ces pertes étaient dues à des chiens errants sauvages et à une mauvaise gestion de l’environnement). Ils ont donc commencé à chasser les thylacines, qui se caractérisaient par un mode de vie plus nocturne, ce qui a conduit l’animal au bord de l’extinction.
Publicité