Pendant des milliers d’années, les hommes ont escaladé des montagnes et traversé des rivières pour construire une carte et définir leur place dans le monde. Dans un sens, cette carte tridimensionnelle de l’univers est la dernière que l’homme puisse créer. Nous avons tracé les frontières terrestres, marqué les rivières et les océans, les pays et les espèces. Nous avons cartographié Mars, la lune, le système solaire et même notre galaxie. La seule chose qu’il nous reste à comprendre de cette manière symbolique est le cosmos dans son ensemble.
DESI est un conglomérat de 500 000 pièces fonctionnant de concert. 5 000 câbles de fibre optique sont assemblés dans des tubes qui s’étendent sur 12 mètres du haut au bas du télescope. Ces fils de verre pur, aussi fins qu’un cheveu humain, servent de conducteurs de lumière. Au sommet du télescope, les 5 000 filaments se ramifient et se tournent chacun vers une galaxie différente. Toutes les 20 minutes, l’équipe oriente le télescope vers une nouvelle région du ciel et chacun des 5 000 câbles tourne son regard vers une galaxie différente. Il ne faut que quelques secondes à chaque robot pour se tourner vers un nouvel objet. En moyenne, l’équipe s’attend à recueillir la lumière de 150 000 galaxies différentes au cours de la nuit, et parvient à peine à regarder deux fois la même galaxie.
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